Petite visite de Copenhague (26/08)

Samedi 25/08, 11H(et quelque) :

Danny vient nous chercher à Campus Village People et à KampsEx (termes obscurs expliqués peut être plus tard) et nous emmène pour cette journée visiter Copenhague. Première impression quand on arrive à Copenhague : Krass !! (Waouh !! en allemand). Grande ville parsemée de parcs, pleine de bras de mers, est belle avec ses bâtisses aux allures anciennes.

On a commencé notre visite par Nørreport, station centrale de train de Copenhague. « Faudra vous habituer à cette station » sont les mots de Danny à propos de Nørreport. C'est dire si c'est une place importante de la ville, là où sont desservis tous les gens qui viennent à Copenhague, des suburbs (banlieues) à l'aéroport.

Un peu de marche dans les rues danoises bondées de monde (ouais, Samedi c'est plein de gens les grandes villes), et on se retrouve devant la Tour Ronde (Rundetårn) bâtie par Christian IV. Tour particulièrement impressionnte dans laquelle nous ne sommes pas (encore) montés, elle a des escaliers qui monte en faisant sept tours et demi et qui permettent à des chevaux d'y monter (le tsar Pierre le Grand y est d'ailleurs monté lors d'une visite en 1721). Des courses cyclistes y sont aujourd'hui organisés pour sportifs courageux. Cette tour servait d'observatoire aux astronomes au XVII ^ème siècle, il abrite aujourd'hui un télescope astronomique très perfectionné qui permet d'y contempler le ciel nocturne l'hiver.

Puis nous nous some rendus sur la place Kongens Nytorv, où nous avons pu voir le Théâtre royal (det Kongelige Teater, en photo) et l'hôtel d'Angleterre, ainsi que l'ambassade français (paraît quo'n y fait des soirées terribles lors des jours fériés français, faudra trouver des invit' pour y aller).

On s'est ensuite rendus à Nyvahn, « un petit bout de port, havre de tous les vices » d'après Céline. Aujourd'hui le quartier est devenu plutôt chic avec ses boutiques le long du port. Ce « nouveau port » creusé pour faciliter l'accès des navires de commerce, vit affluer une population peu recommandable. Les rixes étaient fréquentes et la bière coulait à flot dans les bars à matelots. Mais les années 60, qui ont vu le vice changé de quartier, ont redonné un second souffle à ce quartier.

Les maisons sont ici plutôt vieux style, avec une couleur différente pour chacune, et cette impression que je ne saurais décrire qui fait que certains quartiers sont restés en dehors de notre temps, pas démodées, juste ... vieille ville.

Un truc marrant aussi, qu'on a croisé deux fois dans cette journée, c'est les bâtiments tout moches déjà sans rien dessus, mais avec en plus une densité de spots publicitaires impressionnante, qui va de Tubord Beer, normal, à des entreprises danoises qu'on connaît pas.

Après cette visite rapide mais ô combien enrichissante d'une partie de la ville, nous sommes allés tenter de nous péter le ventre en allant manger ... des smørrebrød (dont Anne et Martine nous ont concocté un article, qui va viendre juste après).

Petite anecdote de plus : le Samedi, les magasins ferment à 16h, voire 17h. Bon c'est tôt, mais ils bosent aussi souvent le Dimanche matin, ça les excuse un peu. Du coup, avant 16h, du monde dans les rues, y en a partout, mais passé 17h, sont tous partis ... Rentrés chez eux les gens, comme ça. Du coup, avec Adrien ça nous a joué un sacré tour. Comme on est là pour un moment, on s'est dit y nous faudrait un téléphone quand même. Voyant un Danish entré dans une boutique de téléphone mobile, Adri me dit viens on y va. Ce que nous faisons. Mais à peine la porte ouverte, une femme sortie de nulle part (bon ok, elle est sortie de l'arrière boutique) avance vers nous l'air menaçant en débitant ue flopée de paroles incompréhensibles en danois, et avant que nous ayons pu ouvrir la bouche pour dire un seul mot, on s'est retrouvés dans la rue comme deux cons avec un « TAK ! » (Merci !) violent qui refermait la porte sur nous. Hé, c'était quand même 4h20 hein, faut pas déconner, l'heure c'est l'heure. Quand Adri vous disait que même l'administration française est plus joignable, c'était pas des conneries !!

(Julien)